[Lundi 2 juin]Dehors, la vie bat son plein. Je tripote nerveusement un crayon à papier et sort une feuille blanche. Je bute sur quelques noms, quelques traits de personnalité; et déjà j'attends avec impatience de pouvoir entamer la prochaine nouvelle. Laissant Edgar & Satine de côté,
pour mieux y revenir plus tard.
pour mieux y revenir plus tard.
Derrière une frange maladroitement coupée s'entassent quelques pensées brouillées. La perspective que le calendrier s'arrête le 16 juin parce que, pour le moment,
rien d'autre ne compte.
Il y a donc une petite bulle de pensées qui plane au dessus de ma tête, remplie de rues, d'annonces d'appartement à venir, d'escaliers, de trottoirs et de boites au lettres. Pour l'instant, on se contentera de trouver des cartons, avant d'y ranger des affaires. Faire le tri. Jeter. Garder. S'occuper de papiers formels, d'inscriptions, et j'en passe et j'en passe.
[Mardi 3 juin]
Elle lisait le Cadavre et le Sofa, assise là, sur un banc. Une main dans la poche parce qu’il commence à faire froid, l’autre tournant délicatement les pages de la bande dessinée de Tony Sandoval. Je ne sais pas si elle aime. Une fois de plus, je n’ai pas le temps de lui parler. Déjà, mon train repart.
rien d'autre ne compte.
Il y a donc une petite bulle de pensées qui plane au dessus de ma tête, remplie de rues, d'annonces d'appartement à venir, d'escaliers, de trottoirs et de boites au lettres. Pour l'instant, on se contentera de trouver des cartons, avant d'y ranger des affaires. Faire le tri. Jeter. Garder. S'occuper de papiers formels, d'inscriptions, et j'en passe et j'en passe.
[Mardi 3 juin]
Elle lisait le Cadavre et le Sofa, assise là, sur un banc. Une main dans la poche parce qu’il commence à faire froid, l’autre tournant délicatement les pages de la bande dessinée de Tony Sandoval. Je ne sais pas si elle aime. Une fois de plus, je n’ai pas le temps de lui parler. Déjà, mon train repart.
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