dimanche 8 juin 2008

A côté de moi, ils sont concentrés et prononcent des mots inaudibles que je ne comprends pas. J'arrache une page blanche et me concentre à mon tour
sur des mots que je ne trouve pas.
J'examine longuement le casque de Pepito, que je ne comprends pas non plus. Les chansons défilent sur le petit écran de mon iPod et je fais une moue boudeuse en constatant que, comme toujours, je n'ai rien. Alors je lance les mêmes chansons, les mêmes albums
que je choisis à présent par défaut.
J'observe leurs gestes saccadés, le stress qui se lit facilement sur leur visage, mais déjà je suis à des kilomètres d'ici. Je les vois rire, mais la chanson est trop forte. Il y a comme un tremblement de terre dans mes oreilles
à cause des basses qui saturent.
Je cherche quelqu'un du regard, quelqu'un qui attrape mon regard. Mais personne ne daigne lever les yeux vers moi.

2 Comments:

Anonyme said...

Tu as écrit "Alors je lance les mêmes chansons, les mêmes albums
que je choisis à présent par défaut.". Hier, sur deviantart, j'ai écrit " [...] passant des chansons que je ne connaissais que trop et qui tournaient indéfiniment, par habitude; parce que je ne savais plus rien mettre d'autre. ".
On est trop relié psychologiquement parlant Marie !

Anonyme said...

youpi je suis sur la photo !
en plein geekage avec ma DS fat mais bon
promis je me fais un blogspot d'ici peu