
si on avait le temps, ou la possibilité.
Se cacher sous sa couette quand il pleut dehors,
tout en sirotant à thé à la vanille
Rester là, casque sur les oreilles,
volume qui monte et qui monte
Choisir un inconnu. Dans le bus. Dans la rue. Sur un bac. Quelque part où n'importe où. Observer ses gestes, se posture, ce qu'il fait. Et lui inventer une vie.
Choisir un inconnu qui se dirige au lycée en même temps que soi, peut-être même sur le trottoir en face, et le suivre, sur un coup de tête ou bien un coup de folie. Se faufiler entre les gens, monter des marches,
se faufiler à travers des couloirs, descendre des marches
(et mon inconnu à moi portait un double labret aka snakebite)
Fumer sa cigarette à la terrasse d'un café pendant que quelqu'un joue un air de jazz
quelque part dans un immeuble, fenêtre ouverte.
Marcher dans la rue au rythme d'une caisse claire.
Ralentir ou accélérer. Peut-être même s'arrêter.
Descendre sur la pointe des pieds jusqu'à la cuisine pour voler un petit biscuit au chocolat et refermer doucement,
tout doucement une porte qui grince.
S'attarder dans une libraire en étant plus fauché que fauché, juste pour respirer l'odeur des livres. Peut-être même se perdre entre quelques pages, quelques prénoms
(et jusque parce que c'est moi, y revenir tous les jours et arpenter les rayons pour voir si un nouveau Palahniuk n'est pas en rayons)
Pardonnez la délicatesse de tout ça, ça fait des mois, voire des années, que je n'ai pas employé de telles banalités.
Mais j'ai vendu mon âme à Google Analytics..
Se cacher sous sa couette quand il pleut dehors,
tout en sirotant à thé à la vanille
Rester là, casque sur les oreilles,
volume qui monte et qui monte
Choisir un inconnu. Dans le bus. Dans la rue. Sur un bac. Quelque part où n'importe où. Observer ses gestes, se posture, ce qu'il fait. Et lui inventer une vie.
Choisir un inconnu qui se dirige au lycée en même temps que soi, peut-être même sur le trottoir en face, et le suivre, sur un coup de tête ou bien un coup de folie. Se faufiler entre les gens, monter des marches,
se faufiler à travers des couloirs, descendre des marches
(et mon inconnu à moi portait un double labret aka snakebite)
Fumer sa cigarette à la terrasse d'un café pendant que quelqu'un joue un air de jazz
quelque part dans un immeuble, fenêtre ouverte.
Marcher dans la rue au rythme d'une caisse claire.
Ralentir ou accélérer. Peut-être même s'arrêter.
Descendre sur la pointe des pieds jusqu'à la cuisine pour voler un petit biscuit au chocolat et refermer doucement,
tout doucement une porte qui grince.
S'attarder dans une libraire en étant plus fauché que fauché, juste pour respirer l'odeur des livres. Peut-être même se perdre entre quelques pages, quelques prénoms
(et jusque parce que c'est moi, y revenir tous les jours et arpenter les rayons pour voir si un nouveau Palahniuk n'est pas en rayons)
Pardonnez la délicatesse de tout ça, ça fait des mois, voire des années, que je n'ai pas employé de telles banalités.
Mais j'ai vendu mon âme à Google Analytics..
2 Comments:
J'aime bien ton nouveau design, toujours simple et clair, agréable !
Bon sinon, ça m'a fait plaisir d'être ta deuxième dans tes amours.
J'ai finalement lu l'écume des jours, qui ne m'a pas plus, en fait je crois que j'aurais adoré le lire un peu plus jeune, parce que j'ai l'impression de ne plus parvenir à me projeter dans un autre univers (donc, forcément avec un bouquin pareil, c'était dur de rentrer dedans). Je te le rends dès que j'ai passé mon bac !
J'ai bien aimé ton article, il m'a rappelé certains moments ou moi aussi j'imagine la vie des gens ...
Bref, j'espère que tu vas bien, je suis désolée pour mardi midi :(
Tu penses qu'on pourrait se voir à celui-ci ?
Je t'embrasse, passe un bon week-end.
choisir un inconnu et lui inventer une vie
je fais souvent ça quand je suis seul dans quimper
banalité qui nous permet de savoir que tu as quand même des moments de petit bonheur dans ta vie :)
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