Mon luxe dans la vie, c'est de me payer tout un tas de thés : thé vanille, caramel, pomme caramel façon crumble, thé fruits des bois, framboise poire, thé fruit rouge façon crumble, pêche et pour finir, infusions fraise cassis & vanille-caramel-café.
C'était un peu comme ça avec le café, avant. On claquait notre argent dans des cafés vanille, cappuccino, noisette, amande, chocolat-vanille, liqueur de vanille, chocolat. Mais au Leclerc de Brest, il n'y a pas grand chose niveau Senseo. Whatever, nous nous recyclons dans le thé pour compenser.
Quant à moi, je me lance dans le concours de la plus mauvaise emballeuse de cadeaux et, parti comme c'est, je pense que je triomphe monumentalement. Je concentre toute mon énergie sur des petits bouts de papiers, des bouts de scotch, et je deviens menaçante lorsque je brandis ma paire de ciseaux (à bouts ronds, évidemment) pour ajouter la touche finale.
Hier, la partie de poker s'est terminé pour moi à 6h30 du matin, non pas parce que je le voulais mais parce que me corps fébrile me l'ordonnait. Je me suis levée vers 10h pour y trouver un salon vide, alors que je m'attendais à voir Minou et Sylvain se la jouer mort subite :)
Le temps de prendre une douche et de doucement remettre mes esprits en place, je me suis dit qu'il fallait recommencer ce soir même. Et malgré mes trois heures de sommeil, je ne m'en sors pas trop mal. Je vais tout écraser :)

Et pendant que j'attendais mon café à Ikea, je me suis surprise à gribouiller sur mon Moleskine : Quand on est insomniaque, on est jamais vraiment là mais toujours ailleurs, ou à côté. Et j'imagine que j'aborderai mes problèmes de sommeil dans un prochain roman, qu'il me tarde de commencer.
Je déteste cette sensation de fatigue et de divagation, de creux dans l'estomac. Pourtant, être toujours ailleurs ou à côté me permet d'expérimenter beaucoup de sensations. Si mon prochain personnage doit être insomniaque, alors je tenterai mon record de nuit blanche. Pour le moment, j'essaie de faire grandir quelqu'un.