En entendant parler du film la première fois dans un magazine de ciné, je me suis dit : "D'accord, c'est un Danny Boyle, mais hors de question que j'aille voir ça, ça ne m'intéresse pas". Puis, en voyant la bande-annonce, je me suis dit : "Tiens, y'a le mec de Skins. Bon à la limite, pourquoi pas, et je le choperai en DivX. Et puis, c'est quand même un Danny Boyle et à tous les coups, ce sera encore John Murphy aux commandes de la bande-son".
Je suis finalement allée voir le film vendredi soir, et je suis ressortie de la salle noire avec un nouveau film à ajouter aux favoris.
Danny Boyle, qui d'habitude se contente de concentrer ses films en Grande-Bretagne, nous offre ici un film différent, et totalement dépaysant puisque cette fois, le réalisateur anglais nous emmène en Inde. On suit donc l'histoire de Jamal Malik (Dev Patel), qui participe à Qui veut gagner des millions et qui remporte 20 millions de roupilles.
Le film est divisé entre passé et présent, et on apprend le parcours de Jamal grâce aux questions du jeu. Tout le monde se demande si le jeune garçon de 18 ans a triché et; de fils en aiguilles, on découvre les anecdotes aux réponses, que Jamal connait.
Le film est donc plutôt bien ficelé d'un point de vue scénaristique et "temporel", puisque l'histoire est éclatée selon plusieurs années, plusieurs bouts de vie. Danny Boyle traite d'ailleurs avec brio les changements de temps, et le spectateur ne se retrouve pas confus entre plusieurs époques.
D'un point de vue esthétique, Slumdog Millionaire est incroyablement bien fait, puisque visiblement très travaillé, et l'omniprésence des couleurs est à couper de souffle. A côté de ça, les films européens deviennent fades et gris.
D'une autre part, comme dans tout bon film actuel, il y a une histoire d'amour. Histoire d'amour qui commence par une vie sauvée, puis une grand complicité enfantine. Complicité qui se transforme en amitié et qui se transforme très vite en obsession d'un amour perdu mais pas oublié, et qui se termine en un mignon et doux baiser. Ça tire peut-être parfois un peu sur le niais, mais on y croit, puisqu'on est de toute façon absorbé par l'histoire mouvementée et passionnée de ce couple divisé et séparé.
La bande-son, qui cette fois n'est pas de John Murphy, se fond assez bien dans le film, jusqu'à peut-être même passer inaperçue, mais sans être non plus absente et insignifiante.
Pour résumer, Slumdog Millionaire, c'est très bien, sans pour autant sortir complètement des normes, et c'est ce genre de films qu'on pourra revoir et revoir sans jamais être lassé, et dont on voudra lire l'oeuvre originale, de l'auteur indien Vikas Swarup.
Je suis finalement allée voir le film vendredi soir, et je suis ressortie de la salle noire avec un nouveau film à ajouter aux favoris.
Danny Boyle, qui d'habitude se contente de concentrer ses films en Grande-Bretagne, nous offre ici un film différent, et totalement dépaysant puisque cette fois, le réalisateur anglais nous emmène en Inde. On suit donc l'histoire de Jamal Malik (Dev Patel), qui participe à Qui veut gagner des millions et qui remporte 20 millions de roupilles.
Le film est divisé entre passé et présent, et on apprend le parcours de Jamal grâce aux questions du jeu. Tout le monde se demande si le jeune garçon de 18 ans a triché et; de fils en aiguilles, on découvre les anecdotes aux réponses, que Jamal connait.
Le film est donc plutôt bien ficelé d'un point de vue scénaristique et "temporel", puisque l'histoire est éclatée selon plusieurs années, plusieurs bouts de vie. Danny Boyle traite d'ailleurs avec brio les changements de temps, et le spectateur ne se retrouve pas confus entre plusieurs époques.
D'un point de vue esthétique, Slumdog Millionaire est incroyablement bien fait, puisque visiblement très travaillé, et l'omniprésence des couleurs est à couper de souffle. A côté de ça, les films européens deviennent fades et gris.
D'une autre part, comme dans tout bon film actuel, il y a une histoire d'amour. Histoire d'amour qui commence par une vie sauvée, puis une grand complicité enfantine. Complicité qui se transforme en amitié et qui se transforme très vite en obsession d'un amour perdu mais pas oublié, et qui se termine en un mignon et doux baiser. Ça tire peut-être parfois un peu sur le niais, mais on y croit, puisqu'on est de toute façon absorbé par l'histoire mouvementée et passionnée de ce couple divisé et séparé.
La bande-son, qui cette fois n'est pas de John Murphy, se fond assez bien dans le film, jusqu'à peut-être même passer inaperçue, mais sans être non plus absente et insignifiante.
Pour résumer, Slumdog Millionaire, c'est très bien, sans pour autant sortir complètement des normes, et c'est ce genre de films qu'on pourra revoir et revoir sans jamais être lassé, et dont on voudra lire l'oeuvre originale, de l'auteur indien Vikas Swarup.
0 Comments:
Post a Comment