Malgré tout ce qu'on a pu dire sur ce film, je reste persuadée que Tim Burton est en déclin, en signant son arrêt de mort avec Sweeney Todd. Le film est donc à mourir d'ennui, l'histoire ne démarre pas avant trois bon quart d'heures, et quelle histoire passionnante et crédible ! On pourrait même dire un non-scénario,
tellement on se sent trimballé pendant deux longues heures.
Johnny Depp ici en vengeur qui égorge quelques types qui sortent de nulle part pour qu'Helena Bonhamn Carter fasse des petits gâteaux humains, franchement, on aura vu mieux et surtout plus intelligent. Quant à la petite Johanna qui a l'air d'une gamine de 12 ans et son ami matelot le puceau, on voit que Disney a sacrément attaqué les neurones et le génie de Burton. Par certains moments, le film tire même sur du Mary Poppins et du film pseudo-gore de mauvais gout.
Danny Elfman,en ce qui le concerne, Dieu merci,
ne participe pas à cette gigantesque mascarade, et on en reste sur un bande son totalement pénible et déjà-vu, à la limite de la pop, avec des paroles ô combien fouillées, des She was beautiful en veux-tu, en voilà.
Johnny Depp et ses amis les rasoirs, tellement amoureux de sa femme qu'il la tue sans la reconnaitre, qui a tellement envie de revoir sa fille qu'elle est sur le point de subir le même sort.
Mais comme rien n'est ni tout blanc ni tout noir, on dira que la mise en scène, la réalisation et le jeu des couleurs n'étaient pas trop mauvais, si on omet le détail du sang plastique-fluo.
Tim Burton a voulu se la jouer méchant, mais ça a méchamment tournée au ridicule:
; avec quand même une morale digne des plus grands films pour enfants, le gentil petit qui tue le grand méchant.
Peut-être faudrait-il ne regarder que le générique pour avoir une bonne image du film.
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